MODELEUR EN CERAMIQUE

Paul Bonnin à la croisée des chemins

A PROPOS DE MOI
PAUL BONNIN

Suivez-moi sur le chemin tortueux de ma réflexion. Je vous emmène à la rencontre de mon univers, peuplé de rêves, de chimères, de dieux et d’espoirs. Mais peut-être est-ce la réalité ?  Du centaure Chiron à Mîme le forgeron  ce sont des personnages merveilleux, mélange de différents êtres. On pourrait croire que cet état les handicape. Mais non, la diversité est la plus grande des richesses. Dans mon travail, j’explore, l’évolution, la transformation, la mutation pour traiter des questions de malformations, ou de l’évolution.
Je me suis choisi comme sujet, objet de réflexion

Paul Bonnin

MON TRAVAIL EXPOSÉ !
J’ai la chance cette année de participer à la Biennale de Céramique Petite Forme de Douai. Venez découvrir mes deux œuvres retenues.

EXPOSITION DU 7 OCTOBRE AU 1er DÉCEMBRE 2022, école d’art de Douai
du 18 déc. 2022 au 12 fév. 2023 BeCraft à Mons
du 10 sept. au 31 oct.e 2023 à l’inventaire artothèque Hauts-de-France
du 29 nov. 2023 au 26 fév. 2024 au Musée du Louvre-Lens

Promotrice d’une céramique inventive et protéiforme, l’école d’art de douai a invité potiers, céramistes, plasticiens, designers, artisans, créateurs, makers… à concevoir et réaliser chandeliers, candélabres, porte-bougies ou bougeoirs… Ustensile servant de support aux chandelles, aux cierges et aux bougies, le chandelier est généralement constitué d’un pied et d’une tige pouvant se diviser en plusieurs branches. Le chandelier comporte tantôt une bobèche, telle un petit vase qui maintient la bougie; tantôt une cuvette surmontée d’une pointe (le pique-cierge). Le bougeoir, lui, est un chandelier bas composé d’un plateau et d’un petit vase porte-bougie. Il se transporte aisément au moyen d’un manche ou d’un anneau avec poucier. Après avoir été abandonnée au profit de l’éclairage électrique, la bougie se révèle être bien davantage qu’une source lumineuse de dépannage. Elle réapparaît dans nos intérieurs ou nos extérieurs. Eléments utilitaires et décoratifs à la fois, chandeliers et bougeoirs créent de séduisants jeux d’ombre et de lumière. Ils convient au recueillement ou à la méditation lors des rituels religieux ou solennels. Dans un cadre souhaité plus intimiste, ils tamisent l’ambiance et garantissent chaleur et romantisme. De retour, le chandelier se décline à l’infini, jusqu’à parfois sembler disparaître de lui-même au profit de formes nouvelles, de nouvelles esthétiques, de nouveaux usages.

Cartel : Je m’inspire ici de Janus, dieu romain des commencements et des fins, des choix, du passage et des portes selon qu’elles soient ouvertes ou fermées. Il a deux visages, l’un avec une face tournée vers le passé, l’autre sur l’avenir. L’instant où on allume la mèche de la bougie signifie un commencement, la fonte de la cire est à l’image du temps qui passe. La flamme que l’on éteint est un achèvement. Cuisson électrique, grès (Terres des Arts), émail.

MES DOMAINES ARTISTIQUES

CÉRAMIQUES

EXPOS PHOTOS

VIDEOS

PORTFOLIO

Bienvenue dans mon univers. N’ayez pas peur, aventurez-vous dans mes différents médiums.  Vous y découvrirez des mondes étranges, fabuleux.

REGARDER MA VIDEO

« Une Année », on me voit à certains moments de ma vie sur une année. On m’aperçoit à Toulouse quand je me promène et on me voit lors de contrôles hospitaliers pour montrer ce qu’est ma vie.

Totem Livresque

Totem Livresque

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Sed non risus. Suspendisse lectus tortor, dignissim sit amet, adipiscing nec, ultricies sed, dolor. Cras elementum ultrices diam. Maecenas ligula massa, varius a, semper...

Cheminée de Fée

Cheminée de Fée

 Projet Cheminée de Fée. Projet habitat Cheminée de Fée achevé. Grès, cuit en grès, émail grès..       

Finitions Aello

Finitions Aello

 Projet Aello Début de travails pour la finition du projet Aello.       

J’aurais dû me méfier …
Tout a commencé par une rencontre improbable, dans un salon d’enseignement supérieur à Châteauroux (quand je vous disait que c’était improbable…) dans le Berry profond. Et moi, bonne pomme, je renseigne avec moult détails le postulant à l’entrée dans une école d’art. Je lui conseille de faire une prépa publique pour être sûr du coup, mais non l’état d’handicapé n’est pas un frein, au contraire, il faut profiter de cette situation pour faire voler en éclats toutes les idées préconçues, pas de problèmes, je serai là pour t’aider le cas échéant, j’aurais dû me méfier…
Paul Bonnin, puisqu’il s’agissait de lui, a suivi mes conseils et le voilà arrivé à l’Ensa Bourges après une réussite au concours d’entrée, et j’aurais dû me méfier…
Je ne vais pas faire ici l’histoire complète, un bouquin de 200 pages n’y suffirait pas, toujours est t’il que d’un siège en pneus (va découper un pneu renforcé toi …) à des modifications de fauteuils, de la création d’un trône pour le Roitelet PAUL avec 1 tonne de terre, de bricolages plus ou moins périlleux avec des liquides non Newtoniens (demandez à l’artiste pour plus de précisions), d’un toboggan installé dans l’escalier monumental d’un monument historique, de fonte de plomb, de bronze, de cire, de tests fous avec du ferrofluide, de taquineries à travers un jeu antédiluvien, de photos déifiantes, d’un four raku à gaz (au risque de tout faire péter), de réparations sur un vélo électrique non prévu pour les cascades initiées, j’en passe et des pires, j’aurais dû me méfier…
J’ai hérité au passage d’un statut d’oncle par intérim « cédéisé » après une courte période d’essai, j’aurais dû me méfier que je vous dis…
Le parcours de ce « neveu » est remarquable, empruntant des chemins de traverses artistiques non explorés, la folie des idées nées d’un esprit extraterrestre, les doutes perpétuels, les rigolades, les douleurs (saloperie de maladie), les séances de chatouilles, les réussites, les reportages photos et vidéos du tonton musicien, bref une tranche de vie d’artiste dans laquelle il a bien voulu me donner une place qui perdure à ce jour. Un conseil : exposez le, prenez le en résidence, donnez lui votre confiance et tout comme moi vous direz :
J’AURAIS DÛ ME MÉFIER…

Jean-Yves GAUTHIER